Si les étoiles s’alignent

Une trilogie haute en rebondissements où un conflit entre humains et extraterrestres pourrait être enrayé grâce à l’affection que Vega et Nemo éprouvent l’un pour l’autre.

Vega mène une vie d’étudiante ordinaire, avec sa mère et sa sœur, dans un petit appartement peu aisé, loin du centre-ville d’Orégha. Toutes trois tentent de refaire leur vie à la suite de la mort subite de Nolan, le père de Vega, il y a à peine un an, lors d’un attentat sur son lieu de travail. 

La terre où Vega évolue ressemble à la nôtre, sauf qu’il y a un peu plus d’une décennie, après la mort de leur propre planète, une race extraterrestre du nom de Tryxians s’est écrasée à différents endroits. 

Depuis, les Tryxians vivent dans des ghettos plus ou moins sécurisés, autour des épaves de leurs gigantesques vaisseaux. Ils peinent encore aujourd’hui à jouir d’un statut égal à celui des humains sur terre.

C’est pourquoi la Résistance, une organisation terroriste visant à mettre fin au joug humain sur les Tryxians, a vu le jour. Mais cette organisation ne fait pas l’unanimité, même chez les Tryxians ; la Constellation est alors formée afin de tenter d’enrayer les plans de la Résistance. 

C’est au centre de ce conflit planétaire que Vega se retrouve mêlée, lorsque Nemo-Mana’ir, fugitif accusé d’attentat terroriste et de participation aux plans de la Résistance, déboule dans son appartement, grièvement blessé.

5 raisons de découvrir la série Si les étoiles s’alignent

Un aspect politique bien exploité

Plus qu’une série de science-fiction pleine d’action, Si les étoiles s’alignent montre avant tout un conflit global du point de vue de simples individus qui tentent de changer les choses. De plus, les points de vue sont nuancés et multiples, ce qui permet de toujours voir les deux côtés de la médaille.

Une histoire d’amour moderne

La relation de Vega et Nemo est loin d’être un conte de fées : leur relation est pleine d’embûches, de pauses, de mises à l’écart pour régler des problèmes plus urgents. Donc, leur relation est tout à fait réaliste et facile à transposer dans notre propre monde.

Une belle démonstration de la diversité culturelle

Avec les différents dialectes tryxians ou la belle représentation LGBTQ+ à travers la série, l’autrice montre comment la culture est diverse et toujours riche, si on prend le temps de s’y attarder.

Un exemple de détermination

Vega n’a aucun talent particulier. Mais lorsqu’elle se retrouve aspirée par le conflit entre humains et Tryxians, elle fait tout en son pouvoir pour aider et, même si elle se trompe, même si elle vit des échecs, elle continue toujours son périple.

Des technologies mystérieuses

Le plus bel aspect de la science-fiction est de rêver un peu à des technologies étranges, mais merveilleuses, et l’univers de Si les étoiles s’alignent est parfaitement truffé de ce genre de technologies tryxiannes que personne ne comprend totalement, mais qui pourrait révolutionner le monde.

Tome 1 : Nébuleuse

À la suite d’une tragédie personnelle, Vega tente de mener une vie tranquille jusqu’au jour où le suspect principal d’un récent attentat débarque chez elle et lui demande son aide pour échapper aux autorités.

Nemo est un Tryxian — un extraterrestre. Depuis 14 ans, les deux peuples bâtissent une relation de paix fragile. Celle-ci est cependant menacée par les actes de rébellion de la Résistance, un groupe de Tryxians déterminés à se libérer du joug humain.

Alors qu’elle accepte de prêter main-forte à Nemo, Vega s’aperçoit que leur passé, leur présent et leur futur sont étroitement liés, telles les particules d’une nébuleuse sur le point de donner naissance à une étoile flamboyante.

Toutefois, certaines étoiles brûlent trop fort, jusqu’à se consumer en supernova.

EXTRAIT

L’esplanade était pleine à craquer. Autour de Del et Vega, la foule s’étendait sur des dizaines et des dizaines de mètres. Des humains avec des traits de différentes nationalités, plusieurs avec les cheveux teints en bleu ou portant un produit dérivé — chandail, tuque, écharpe — de Kai-O’ru; des Tryxians de tous les âges, un océan d’yeux iridescents et d’épidermes de toutes les teintes de bleu. Kai avait annoncé son spectacle moins de 36 heures plus tôt, pourtant, Del avait appris à Vega que l’événement annonçait complet depuis ce matin-là. Personne ne semblait choqué ou inquiet à l’idée qu’un attentat avait eu lieu à cet endroit exact quelques jours plus tôt. Plusieurs articles, parus en ligne depuis l’annonce du concert, parlaient même de l’initiative du chanteur comme d’un acte culotté, mais touchant et rassembleur.

Vu les milliers d’individus présents, Vega ne pouvait que leur donner raison.

– Détends-toi un peu, grommela Del à l’intention de son amie tandis que celle-ci regardait l’heure pour la cinquantième fois au moins sur son e-net.

Vega remit l’appareil dans sa poche.

– Me détendre? répéta-t-elle entre ses dents serrées. Je ne suis pas ici pour me détendre, Del.

– Je sais, soupira ce dernier. Mais tant qu’à avoir dépensé 480 $ pour y être, autant essayer d’en profiter rien qu’un peu. Le temps ne s’écoulera pas plus vite même si tu regardes l’heure toutes les cinq minutes.

Vega ouvrit la bouche pour riposter au moment où un son sourd et puissant, comme un coup de tambour, résonna dans l’air. L’instant qui suivit, des cris de joie hystériques montèrent de la foule. Vega reporta son attention en avant, où une large scène était simplement surmontée d’une gigantesque sculpture de métal représentant le logo de Kai-O’ru. Une fumée vaporeuse qui prenait une couleur bleu azur sous les projecteurs lumineux tourbillonnait dans l’air et coulait doucement de la scène en direction de la foule. Vega battit des paupières lorsqu’une première vague les engloutit Delan et elle, ainsi que tous les VIP à leur hauteur. La fumée n’avait ni odeur ni texture, mais une douce chaleur s’en dégageait et enroba Vega comme une couverture. Lorsque les nappes bleues se dissipèrent finalement après une dizaine de secondes, la foule était redevenue parfaitement silencieuse. C’est alors qu’une grande silhouette apparut au milieu de la scène.

– Orégha! hurla Kai dans son micro vintage.

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